Emprise sur la Ville – Acte 05
Acte 5
***Joséphine Cherline***
La musique résonnait fort quand l’inspectrice au perfecto entra dans le bar gay. Sa cible, l’avocate de 30 ans qui sirotait un cocktail au comptoir : Lucie Turoza.
– Bonsoir! Tu permets? lança la petite brune aux cheveux mi -longs.
– Oui bien sûr! répondit charmée la magistrate aux longs cheveux noirs.
Joséphine Cherline s’installa au comptoir.
– Je suis Lucie et toi?
– Joséphine, mais dis-moi, on ne s’est pas déjà croisé?
– Je ne me souviens pas, mais peut-être? Je viens régulièrement… Je t’offre quelque chose?
– Un daïquiri!
– Ça marche!
Joséphine jetta un regard appuyé dans le profond décolleté de l’avocate. Leurs genoux se rapprochèrent. Quelques minutes plus tard, les deux lesbiennes s’installèrent dans un coin tranquille du club.
– Toi, tu arrêtes les méchants et moi je tente de les faire libérer, rigola Lucie.
Après une séduction assidue de la part de l’inspectrice et beaucoup de verres d’alcool pour l’avocate, les deux lesbiennes se retrouvèrent chez Joséphine qui jouissait de sa manigance pour contrôler la jeune femme. Rapidement, Lucie fut nue.
– Alors, tu veux voir comment je punis les méchants, lui dit la policière en lui montrant ses menottes.
– Oh oui Joséphine…
– Alors à partir de maintenant, tu m’appelleras Maîtresse Joséphine!
– Oui Maîtresse Joséphine, sourit l’avocate.
Après quelques petits jeux, Joséphine cravacha Lucie qui cria.
– Tu vois comment je punis les méchantes filles!
– Oui Maîtresse Joséphine.
– Tu seras bien sage? s’amusa intérieurement Joséphine en voyant sa cible tomber dans son piège.
– Oh oui.
– Bien alors viens me lécher…
La Maîtresse admira Lucie ramper jusqu’entre ses cuisses et prit un vicieux plaisir à plaquer sa bouche contre sa chatte trempée. Tellement excitée par son sentiment de pouvoir, Joséphine jouit rapidement. Puis, Lucie fut détachée et les deux corps des lesbiennes s’unirent dans une danse lascive qui aurait ému le plus stoïque des spectateurs. De baisers langoureux en caresses tendres, de seins léchés en seins mordillés, les deux femmes jouissaient tour à tour.
Puis, Lucie se retrouva attachée en croix sur le lit et, ivre d’amour et d’alcool, accepta sans trop se plaindre un fist dont l’inspectrice était friande. L’avocate beugla comme une bête de douleur et d’orgasmes multiples. La nuit se déroula ainsi, alternant des moments de tendresse et des moments de soumission. Le matin, assises au petit déjeuner, Joséphine demanda à son amante
– Cela t’a amusée de jouer ma soumise cette nuit, mais veux-tu le devenir?
– Oh oui! Bien sûr! Ce fut si bon!
***
La confrérie demandait une enquête sur Bernard de Francouleur. Pendant quelques semaines, Joséphine enquête sur le promoteur. En grattant un peu ici et là, la liste des exactions s’allongeait. Il fallait qu’il soit un peu plus prudent cet homme-là! se dit l’enquêtrice. Achat suspect de terrains, intimidation de particuliers pour qu’ils lui vendent leur maison… Joséphine n’avait pas de preuve, mais deux ou trois affaires laissaient à penser que des hommes de main avaient violé des femmes pour les terroriser.
Dans l’une de ses enquêtes, Joséphine déduisit que les trois hommes qui cambriolèrent un pavillon en bord de terrain vague étaient liés de près ou de loin avec Bernard de Francouleur. En pleine nuit, ils ont surpris le couple dans leur lit. Le mari fut attaché alors que les trois hommes cagoulés violèrent son épouse toute la nuit. Ils lui passèrent l’un après l’autre dessus, puis plusieurs en même temps, lui ouvrant tous les orifices. D’ailleurs, Joséphine découvrit lors de son enquête, que la femme tomba enceinte suite au viol. Grâce à une relation douée en informatique, elle pirata le serveur du promoteur et y découvrit une quantité de photos et de vidéos de parties fines et autres. Parmi cela, la vidéo du cambriolage où l’on voyait clairement le dégoût du mari bâillonné lorsque le premier homme arracha la chemise de nuit de l’épouse. Ils giflèrent les seins et le visage de leur proie avant de la plaquer sur le lit et la sodomiser dans des hurlements inhumains. Joséphine avait une copie de cette vidéo qu’elle regardait régulièrement pour se masturber. Elle s’imaginait fister cette femme sans défense.
La maison fut vendue à Bernard de Francouleur. De plus, sa réputation de libertin dans le monde de la nuit ne souffrait guère de doutes. Célibataire de 55 ans, le bel homme enchaînait les soirées privées et dans les clubs. Parfois, il organisait des rencontres sur ses chantiers la nuit. Certaines de ses conquêtes féminines subissaient des gang bang avec tous les ouvriers que le promoteur faisait venir des pays de l’Est. L’enquête montrait clairement les dispositions de Bernard de Francouleur à être initié à la confrérie.
La prudence permettait à Joséphine Cherline d’arriver à donner le change de sa vie parallèle en continuant son travail officiel. Plutôt affectée aux stupéfiants, elle faisait régulièrement Bodrum Escort des descentes dans les quartiers sensibles. La sortie du lycée était également une routine. Accompagnée par un policier en uniforme, l’inspectrice fouillait certains lycéens. C’est ainsi qu’elle croisa Fodé. Le grand black vida son sac devant la brune en perfecto. Elle aima bien le côté pervers du gars. En fouillant dans son téléphone, elle tomba sur des photos de la femme du maire. Joséphine reconnut Camille De Charette en mini jupe, assise à son bureau de classe, les jambes légèrement écartées, sans culotte.
*** Dom Pietro ***
Dom Pietro attendait Lucie Turoza dans son propre club qui était désert à cette heure de la journée. L’avocate lui avait donné rendez-vous pour la fin de la matinée. Elle venait de passer au greffe du tribunal et allait lui apporter le délibéré de son procès pour proxénétisme aggravé.
Le baron de la pègre local la regarda traverser le club dans cette petite jupe, son haut moulant et ses petits escarpins. Elle était à croquer. Avec une jupe un tantinet plus courte, des talons un peu plus hauts et un top qui dévoilerait son nombril, elle serait parfaite derrière la gare ou sur le parking à la sortie de l’autoroute. A moins qu’elle ne se retrouve sur la scène du futur club qu’il espérait construire si la mairie lui accordait la vente de ce terrain du port de commerce. Mais quand il vit le sourire de Lucie traverser le club, il comprit. Elle avait gagné.
– Alors? lui demanda-t-il.
– Alors! Nous avons gagné…
– Aucune charge n’est retenue contre vous dans le cadre votre mise en accusation. Vous n’êtes que le bailleur de ces femmes.
– Et pour elles?
– Pour elles, la justice ne leur a rien infligée, elle les a déboutées de leur demande mais ne les a pas condamnées pour diffamation ou accusations mensongères.
Dom Pietro resta pensif quelques instants en triturant sa lourde gourmette en or.
– Je sais ce que vous pensez Monsieur Pietro. Je serai vous, je m’abstiendrai de chercher à me venger. Du moins pas tout de suite… Laissez couler de l’eau sous les ponts! Et ne dit-on pas que la vengeance est un plat qui se mange froid?
– C’est bien parce que c’est vous! rit l’homme à la gourmette.
– Merci Dom Pietro.
– Tu vas boire une coupe de champagne avec moi, pour fêter cela!
– Oui, avec plaisir.
Sur un signe du parrain, une jeune femme dans une robe encore plus courte que celle des pom-pom girls et juchée sur des chaussures à semelle compensée apporta une bouteille de champagne dans un seau à glace. Il provoquait Lucie en faisant défiler ses serveuses dans cette tenue devant l’avocate qui avait des penchants féministes. “Ça fait rester le client” expliqua-t-il. De plus, beaucoup de femme aimaient voir ces filles dans ces tenues provocantes, peut être se sentaient elles supérieures! Souvent, il aurait aimé rabaisser le caquet de certaines de ces clientes un peu trop hautaines à son goût.
Ils trinquèrent à cette victoire et à leur future association. Il savait que Lucie ne pouvait pas refuser la proposition qu’il lui faisait. Il lui proposait d’être son avocate personnelle et même s’il voulait l’exclusivité. Il lui offrait un salaire qu’elle n’obtiendrait jamais en continuant à défendre les petites frappes des cités dont la plupart étaient insolvables. Et, les divorces qui assuraient son train de vie, ce n’était pas le plus passionnant pour un avocat. Alors qu’il la raccompagnait à la sortie du club, son téléphone sonna. Tandis qu’il répondait à Marie Mousatir, il regardait le petit cul de l’avocate brune se diriger vers la voiture. Un cul bien bandant. Il ignorait encore que celle-ci serait bientôt à sa disposition quand il en aurait envie.
– Marie, que me vaut cet appel? Vous vous faites rare au club ces derniers temps.
– …
– S-73 a réussi? Pas au téléphone! Rejoignez-moi dans ma villa! Dans une heure!
Raccrochant, il appela Gianni son chauffeur pour lui dire d’aller chercher sa voiture pour rentrer.
***
Chez lui Dom Pietro vit la voiture de Marie Musatir franchir la grille de sa propriété et avancer lentement à travers le parc arboré de sa villa. Il était très intéressé de connaître l’avancée des travaux de S-73. Depuis plusieurs années, elle leur fournissait diverses drogues dont les effets n’étaient pas toujours ceux espérés mais cette fois-ci, elle semblait avoir réussi à synthétiser quelque chose de très intéressant.
Il embrassa longuement Marie et demanda à Gianni de les laisser seuls. Il savait que son chauffeur, garde du corps, resterait derrière la porte du salon. Il ne faisait confiance à personne. Il proposa un whisky de 30 ans d’âge à Marie avant de se servir.
– Tu viens me parler de ta drogue?
– C’est ça. Notre pharmacienne, S-73, nous a concocté différentes drogues. Sa dernière création force le sujet à obéir aux ordres que nous lui donnons. Quelques minutes après la prise de la drogue, le cerveau du sujet est suffisamment réceptif pour accepter ce qu’on lui demande. Bodrum Escort Cet état dure environ deux heures mais les consignes sont intégrées et les sujets les suivent. De plus, ils sont conscients de ce qu’ils font, ce ne sont pas des zombies qui agissent de manière irréfléchie.
– Intéressant, dit-il en se tenant le menton pour réfléchir. J’aimerais bien tester ton produit et j’ai le cobaye idéal… Il y a une journaliste qui fouine un peu trop dans mes affaires. Ce serait formidable de la court-circuiter…
Marie lui parla ensuite d’une autre molécule aux propriétés bien particulière qu’elle a testé sur une de ses soumises, S-111. Ce nom ne lui disait rien surtout si comme le disait la blonde, cette femme était devenue obèse. Il y avait des choses sur lesquelles il ne transigeait pas. C’était le physique de ses conquêtes ou des filles qu’il faisait travailler. Mais cette drogue l’intéressait pour assouvir sa vengeance et sa perversité.
– Mmm.. Ah oui… Tu en avais parlé lors d’une de nos réunions mensuelles. Mais…. Voilà ma vengeance!
– Quoi?
– Les putes qui ont porté plainte contre moi… Cela leur ferait une bonne leçon…
– Je t’en ferais parvenir, si tu veux…
– Tu sais ma belle. Le Grand Ordonnateur de la Confrérie veut que je pilote la construction d’un immeuble avec Martial Bascoul et le juge Xavier Brémont. Une sorte de lieu multi service.
Marie Mousatir écoutait le parrain en relevant sa jupe. Elle se caressa le sexe.
– Il y aurait un parking, continua Dom Pietro en faisant tinter une clochette posée sur la table du salon, des logements étudiants et surtout quelques étages de chambres à louer à l’heure.
Une jeune femme de type espagnol ou d’Amérique du Sud entra dans la vaste pièce. Uniquement habillée d’un tablier de soubrette et d’escarpins vertigineux, elle se prosterna devant son Maître.
– Lèche mon amie!
La soubrette s’installa pour officier au mieux sur la vulve de Marie.
– Je continue ma belle. Nous allons remplir les poches de la Confrérie en utilisant le potentiel d’internet. Une sorte de Uber-Sex en somme. Le client commande sur une appli. Il reçoit un message automatique d’une de nos putes et la chambre est automatiquement commandée.
– Oh ouiii!
Dom Pietro ne savait pas si l’exclamation répondait à ce projet ou aux talents de sa soubrette qui doigtait et léchait Marie.
– Le tout est de créer un cheptel de putes discrètes et insoupçonnables et ton produit serait parfait. J’aimerais faire un essai si tu veux.
C’est à ce moment que la quinquagénaire blonde jouit.
***
– Dring-dring, fit la porte
– Bonjour madame, je m’appelle Dom Pietro et c’est Madame Mousatir qui m’envoie.
– Oui Monsieur, répondit la vendeuse rousse. Je vous attendais.
– Vous avez un charmant magasin. Il est bien situé en ville, complimentait l’homme en reluquant la jeune femme.
Il pensa qu’elle était la candidate parfaite pour le projet Uber-Sex. Mince, charmante, jeune bourgeoise, insoupçonnable car propriétaire d’une boutique, la petite rassemblait beaucoup de critères.
– Merci Monsieur.
Dom Pietro donna la drogue de la pharmacienne à la jeune rousse puis une série d’ordres et d’informations et la laissa.
*** Marie Mousatir ***
Depuis 15 jours, Laura Mucadam portait une ceinture de chasteté. Seulement en présence de sa maîtresse, elle en était délivrée. Prisonnière de sa chasteté forcée, Marie savait par expérience que la métisse aspirait à des concerts de luxure, des ébats interminables de jouissance, des orgasmes puissants et longs.
Comme elle l’avait exigée, une rencontre fut organisée entre Laura et sa mère, Linh et elle-même. La journée promettait d’être chaude et tout fût installé sur le bord de la piscine. Pour l’occasion, un bikini trop petit remplaça la ceinture de chasteté. Sur la terrasse, Laura servait des boissons seins à l’air. Les regards ébahis de la mère réjouirent Marie. Découvrir sa fille si libre devait déranger la mère.
– Elle est ravissante votre fille. N’est-ce pas?
– euh oui, avoua Linh installée sur un transat en monokini.
– Elle fait des efforts pour maigrir et ça commence à se voir.
Les cocktails alcoolisés étaient délicieux. Laura s’installa finalement avec les deux femmes.
– C’est que tu as maigri ma puce, dit l’asiatique à sa fille.
Marie touchait souvent le bras de Linh lorsqu’elle éclatait de rire. Linh semblait apprécier la blonde. Marie appréciait Linh. Maigre, des yeux bridés de vietnamienne, des jambes assez longues, elle incarnait l’asiatique. Marie n’avait jamais soumis une bridée.
Plus le temps passait, plus Linh et Marie se rapprochaient. La blonde louait la peau mate de la brune et ne se gênait pas de la caresser. L’asiatique complimentait l’hôte pour la beauté et le charme de la maison. Le regard noir de Laura n’échappa pas à la maitresse et elle envoya sa soumise se baigner. Quand Linh partit, Marie interpella la métisse :
– Ta mère est délicieuse.
Toujours Escort Bodrum en petite culotte de bain, Laura écoutait à genoux devant la quinquagénaire.
– Je crois que j’aimerais bien la revoir. Tu aimerais toi?
– … euh… tout ce que vous voulez Maîtresse!
– Bien. Tu avais l’air chagrinée de ma bonne entente avec ta maman?
Laura baissa la tête.
– Tu es jalouse?
– Oui, un peu Maitresse, souffla la petite.
– Tu sais Laura, dit Marie en caressant le téton nu, je suis libre de côtoyer qui je veux, d’embrasser qui je veux, de baiser qui je veux, de dominer qui je veux.
– ….
– Pas toi, ajouta la blonde en pinçant très fort le téton.
Laura hurla et bondit d’un coup.
– J’avais prévu de te faire jouir pour te remercier d’avoir organisé cette charmante rencontre. Tu veux jouir?
– Oh oui, supplia Laura.
– Déshabille-toi ma puce. Maman va te faire jouir.
Laura stoppa net quand elle entendit sa Maîtresse.
– Déshabille-toi ma puce.
La soumise délassa les cordons qui attachaient sa culotte de bain avec un sentiment de honte et d’inconfort.
– Viens-là. Oui devant moi. Oui ma puce. Reste debout mais écarte les jambes.
Les doigts de la blonde effleurèrent lentement le ventre presque plat de la métisse qui frissonna. Avec délicatesse, elle écarta les lèvres et darda doucement le bouton encore dans son capuchon. L’abstinence provoquée par le port de la ceinture de chasteté eut tout son effet ; Laura banda dès le contact et elle gémit.
– C’est bien ma puce. Maman va te faire jouir, murmura Marie en pénétrant deux doigts dans la chatte déjà humide.
La soumise entendit l’ignoble perversité de sa Maitresse mais n’en eut cure. Jouir, Jouir était son seul mantra. La caresse faisait à son désir ce que le souffle fait à la braise, il l’embrasa.
– Mais tu coules de désir. Tu veux que maman te fasse jouir vite ma puce?
– Mmmmhhhh
– Dis à maman
– Oui Maîtresse, je veux jouir s’il-vous plait.
– Dis maman… insistait Marie en s’amusant de son pouvoir et de sa perversité.
Les jambes de Laura tremblaient, sa chatte ruisselait et ses tétons durcissaient.
– Maman,…. fais-moi jouir s’il te plait.
Satisfaite d’avoir obtenu ce qu’elle voulait, Marie observa une dernière fois le jeune corps de la métisse et la laissa sur place.
– Non! Pas aujourd’hui. Maman te fera jouir une autre fois, gronda la quinquagénaire en remplaçant la ceinture de chasteté. Tu as été vilaine.
L’incompréhension de Laura amusa Marie.
– J’ai vu ta jalousie tout à l’heure quand je parlais avec Linh. Je suis ta Maîtresse. Je caresse qui je veux, je baise qui je veux et tu n’as rien à dire. Tu m’obéis. C’est tout!
– Oui, maîtresse, soupira Laura.
***
Dom Pietro avait invité Marie Mousatir dans sa villa en bord de mer. Une vaste demeure clinquante richement arborée d’essences d’arbres très variées. Les deux membres de la Confrérie s’installèrent dans le salon après s’être embrassés longuement comme des amants trop longtemps séparés.
– Tu viens me parler de ta drogue, dit le baron de la pègre locale en servant un whisky de 30 ans d’âge.
– C’est ça. Notre pharmacienne, S-73, nous a concocté différentes drogues. Sa dernière création force le sujet à obéir aux ordres donnés. L’effet est permanent pour les ordres donnés dans les deux heures après ingestion.
– Ouah… ça à l’air génial comme truc.
– Pour donner d’autres ordres, il faut reprendre la drogue. Le pouvoir suggestif de ce produit oblige le sujet à obéir mais au regard des derniers tests, la personne à conscience qu’elle ne se contrôle pas.
– Ah ah ah, rit fortement Dom Pietro. Génial. Enfermées en elles, elles obéissent à contre-cœur.
– Je savais que tu aimerais mon petit cochon, sourit Marie en posant sa main sur le sexe de l’homme.
Il bandait.
– Intéressant Marie. J’aimerais bien tester ton produit et j’ai le cobaye idéal.
Installée dans l’immense canapé en cuir de bison, Marie dégustait son whisky.
– Il y a une journaliste qui fouine un peu trop dans mes affaires. Ca serait formidable de la court-circuiter.
– Ok. Tu sais on a également une drogue que nous avons utilisé sur une de mes soumises. Aurélie Robin. Tu sais la secrétaire médicale qui est venue pour se soumettre à moi après une rencontre caritative.
– Oui peut-être. Je ne me souviens plus, dit Dom Pietro en buvant.
– Elle a pris 60 kilos après l’ingestion de la drogue. Notre pharmacienne a trouvé le moyen de bloquer les mécanismes qui permettent de puiser dans les graisses. Sa punition depuis lors ; être obèse alors que c’était un petit bout de femme qui t’aurait bien plu.
– Mmm.. Ah oui… tu en avais parlé lors d’une de nos réunions mensuelles. Mais…. Voilà ma vengeance!
– Quoi?
– Les putes qui ont porté plainte contre moi.
*** Aurélie Robin ***
Aurélie était encore choquée par ce qu’il s’était produit dans la sacristie. Prise d’une impulsion soudaine, elle avait fait l’amour avec le curé de la paroisse, enfin plutôt baiser que fait l’amour. Cela faisait presque une heure qu’elle était dans son bain, l’eau commençait à refroidir, mais elle se sentait encore sale. Le père Étienne avait joui dans sa chatte.