Mai 69 – la version féminine
Mai 69 – la version féminineCe soir-là, avec Audrey, au terme de sept années de vie commune, nous avons fait le point sur les raisons que nous avions de nous quitter, mais aussi sur nos envies. Nous nous sommes dits des choses qu’on ne s’était jamais avouées. Puisqu’on n’avait plus rien à perdre, on s’est lâchés. On a même ouvert du champagne. On a parlé de sexe, essentiellement, car c’était cet angle-là de notre relation qui avait posé problème. De quoi chacun de nous avait-il envie, au juste ? De quoi n’avions-nous jamais parlé ?Après quatre verres de champagne, nous avons été très concrets. Aucun de nous deux n’avait envie d’épargner ses envies à l’autre. A croire qu’il faut en arriver au bord ultime d’une séparation pour que les choses soient dites. Peut-être qu’il y a des couples qui passent à côté de ça. Peut-être qu’il y a des conjoints qui se séparent en ignorant qui était la personne avec qui ils ont vécu pendant des années et qu’ils viennent de quitter.Sans dialogue, on ne sait jamais qui est l’autre.Mais je dois avouer qu’Audrey y a été fort ce soir-là. Je me souviens de cette phrase qu’elle a prononcé :« J’ai juste envie de me faire bouffer par quelqu’un d’autre que toi. »J’ai pris ça en pleine figure.Mais au fond, mes envies à moi étaient similaires, ou proches : j’avais envie de pénétrer d’autres chattes que celles d’Audrey.Mais je n’étais pas au bout de mes surprises.Car elle a dit ensuite :« Sous tes yeux, ça ne m’aurait pas déplu de me faire bouffer. »J’ai reposé ma coupe de champagne et je lui ai dit :« Te faire bouffer, c’est-à-dire ? »Elle a pris une gorgée de son verre et répondu tout simplement :« Me faire bouffer la chatte güvenilir bahis et le cul devant toi. »« Mais par qui ? »Elle a haussé l’épaule en disant :« N’importe qui, je m’en fiche. Juste me faire bouffer devant toi. »Je n’ai pas dit un mot pendant une minute. Des images s’étaient mises à me traverser la tête. J’ai rempli les verres et j’ai allumé une cigarette. J’ai cherché le regard d’Audrey, mais je ne l’ai pas trouvé.Alors je lui ai dit :« Et moi, je fais quoi dans cette histoire ? »Elle a aussitôt levé les yeux vers moi, puis répondu :« Ben, tu fais ce que tu veux. Tu me touches, tu te branles, tu me baises… Tout ce que je veux, c’est me faire bouffer par quelqu’un d’autre que toi, en position 69. »« OK, ai-je dit aussitôt. En 69. J’y vois plus clair. »« Ben tu pensais que c’était dans quelle position ? me dit-elle en haussant une épaule. »J’ai remué la tête et dit :« Comment voulais-tu que je devine la position ? Tu m’as juste dit que tu voulais te faire bouffer. »« Ça me semblait évident, dit-elle en détournant le regard. »« Eh bien non, tu vois, ça ne l’était pas. »« Je croyais. Je suis désolée. »« Ce n’est pas grave. Mais ça ne me dit pas par qui tu as envie de te faire bouffer. »Elle s’est de nouveau tournée vers moi.« Je te l’ai déjà dit : par n’importe qui, du moment que je me fais bouffer devant toi. »Je me suis raclé la gorge avant de réagir.« Mais tu serais dessus ou dessous ? »« Ben, dessus. »« OK, ai-je dit. Et tu sucerais le mec ? »« Evidemment, m’a jeté Audrey avant de reprendre son verre. »Je me suis senti un peu con pendant quelques instants. Le temps de tirer deux fois sur ma cigarette et de boire deux gorgées türkçe bahis de champagne.J’ai repris :« Et si je te dis que ça me fait bander ? »Un sourire a secoué brièvement son corps.« Qu’est-ce qui te fait bander, au juste ? »« De t’imaginer en 69 avec un autre mec. A poil. De voir une langue s’activer sur ta chatte et de te voir sucer une queue pendant ce temps. »« Ça te fait bander ? »« Oui. »« Dans ce cas, montre-moi. Sors ta bite. »C’était la deuxième fois qu’elle me scotchait ce soir-là. J’ai fini mon verre, puis je me suis cambré pour défaire ma braguette. J’ai sorti ma queue en grimaçant et je la lui ai montrée.Je bandais, ce n’était pas un mensonge. Car depuis une bonne minute, j’imaginais Audrey à poil, en train de se faire bouffer la chatte en 69 par un autre mec que moi, sous mes yeux.Elle a fixé mon gland du regard, puis elle s’est mise à sourire.« Donc, ça t’excite… a-t-elle dit en relevant les yeux vers mon visage. »« De mater un autre mec qui te bouffe la chatte ? Oui, ça m’excite. Tout comme le fait de te voir sucer une autre bite que la mienne, tu vois, ça me fait bander. Salope. »« C’est la première fois que tu me traites de salope. »« Désolé, c’est sorti tout seul. »« Il n’y a pas de mal, dit Audrey en baissant de nouveau les yeux vers ma queue qui bougeait toute seule. »La queue à l’air, j’ai repris un verre de champagne, mais ça ne m’a pas fait débander.J’ai dit à Audrey :« Je suis autant étonné que toi. »Puis j’ai bu une bonne gorgée.Elle n’a rien dit. Elle s’est allumée une cigarette à son tour et elle a tiré dessus au moins trois fois, sans me regarder, avant de se décider à dire :« J’ai envie de me faire bouffer güvenilir bahis siteleri la chatte par un mec pendant que tu me baises. Lui dessous, moi dessus. Et que tu cramponnes mon cul comme le volant d’un avion à trois-milles mètres d’altitude un jour de tempête. »J’ai vidé mon verre cul-sec.« Dans ce cas, dis-je, mes couilles toucheront sa bouche. »« Oui, dit Audrey en revenant à ma queue qui ne débandait pas. Et peut-être même qu’il te les lèchera un peu. »« Salope. »Elle releva les yeux et se mit à sourire en disant :« Pire que ça. »« Dis-moi ce que tu es, si c’est pire. »Elle souriait toujours.« Dis-le-moi, toi. »Ma bite remuait toujours toute seule.« Putasse. »« C’est tout ? »« Espèce de putasse, ai-je dit calmement. »Audrey s’est alors levée de son fauteuil. Elle titubait un petit peu. Elle a attendu de trouver l’équilibre pour se tourner vers moi et dire :« OK. Dans ce cas, je te propose qu’on sorte pour aller cueillir un mec dans la rue ou dans un bar. »Je n’ai pas eu le temps de réagir. Elle a quitté la pièce pour s’enfermer dans les toilettes. Après quatre minutes, je suis allé vers la porte et je lui ai dit :« Qu’est-ce que tu fabriques ? »Une voix étouffée me répondit :« Patience. Je m’habille en espèce de putasse qui va sucer la queue d’un inconnu pendant que mon ex m’enfilera par la chatte en me traitant de tous les noms imaginables. Pauvre connard. »Je bandais toujours autant.Alors, en attendant qu’elle ait fini de se préparer, je me suis répété ces mots en boucle :« Espèce de putasse, pauvre connard. »« Espèce de putasse, pauvre connard. »Je m’en suis voulu à mort. Puis j’ai éjaculé contre la porte des toilettes, violemment.Ensuite, Audrey est ressortie.Elle était magnifique.Je m’en suis d’autant voulu à mort.Elle m’a regardé, dans l’état où j’étais.Puis elle a pris la porte en disant :« Je vais faire un tour. Ne m’attends pas. »La porte claqua doucement.:::